A 39 ans, l’Alsacien, déjà vice-champion du monde l’an dernier, rejoint donc les grands noms du sport automobile français, champions du monde eux aussi : Alain Prost, Sébastien Loeb, Didier Auriol, Jean-Louis Schlesser et Yannick Dalmas.
Il suffisait d’une 4e place à Yvan Muller pour décrocher le titre, dans le cas où son équipier Gabriele Tarquini, distancé de 14 points avant Macao, aurait remporté les deux courses chinoises. Mais il est rapidement apparu que l’usage de la calculette ne serait pas de rigueur. Déjà 5e au premier tour de la première course, le pilote de la SEAT León TDI n° 12 avait fait l’essentiel, en roulant devant son rival, pointé en 8e position.
Après 9 tours de tension maximale, Yvan Muller s’est offert le podium derrière les intouchables Menu et Priaulx, tandis que Tarquini ne pouvait faire mieux que 7e. Le Français portait ainsi son avantage à 18 points : la messe était dite, avant même la 2e course de Macao !