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11 Octobre 2008 : Vergne est Champion

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14/10/2008 - EQUIPE DE FRANCE FFSA CIRCUIT
Vergne est champion !

Jean-Eric Vergne© DPPI

En montant sur son 3ème podium de l'année, le week-end dernier à Magny-Cours, Jean-Eric Vergne est devenu champion de France de Formula Renault 2.0. Il succède à un autre membre de l'Equipe de France FFSA Circuit, Jules Bianchi. Il s'agit du deuxième titre d'un membre de l'Equipe de France 2008 après celui de Romain Grosjean en GP2 Asie.

Depuis 2008, le championnat de France de Formula Renault 2.0 n'existe plus en tant qu'entité autonome mais se dispute dans le cadre du championnat WEC (West European Cup), créé cette année et qui regroupe les meilleurs talents du vieux continent. A Magny-Cours, Jean-Eric Vergne a inscrit son nom au palmarès tricolore et succède à de glorieux aînés tels que Jules Bianchi et Romain Grosjean. Jean-Eric ne pouvait pas espérer un meilleur tremplin qu'un évènement national pour célébrer son titre. Même si Magny-Cours, qui était le théâtre du pénultième meeting WEC de la saison, n'est pas le pré carré du pilote originaire de Pontoise… " C'est vrai, Magny-Cours n'est pas mon circuit préféré " s'excuse Jean-Eric, " D'accord, le fait de se produire devant son public n'est pas négligeable mais une fois la visière baissée on n'y prêt plus attention. "

Circuit de prédilection ou non, après un temps d'adaptation légitime, le membre de l'Equipe de France FFSA Circuit a confirmé sa montée en puissance au sein de l'écurie SG Formula en colonisant le haut de la feuille des temps en qualifications. " Je n'étais pas assez rapide en essais libres, mais je savais d'où venait le problème : de moi ! Mes équipiers étaient plus rapides que moi et il fallait que j'adapte mon pilotage au terrain " avoue humblement le Français. Le lendemain, l'équation n'avait plus qu'une inconnue pour Jean-Eric : une seule place le séparait de la pole position ! Jusqu'à ce que le tapis vert ruine les efforts consentis sur le billard noir de la Nièvre. " Le samedi matin, j'avais le 2ème meilleur temps des qualifications, mais il m'a été retiré sous prétexte que je l'avais réalisé sous drapeaux jaunes. Nous avons démontré le contraire grâce aux acquisitions de données, mais la sanction n'a pas été levée ! C'était particulièrement frustrant. "

La première course a rapidement jeté les qualifications aux orties. 6ème au départ, Jean-Eric s'extirpait de l'épingle d'Adélaïde en 3ème position. " J'ai pris un départ correct, sans plus. J'étais dans la boîte de Vautier dans Estoril et on a tous les deux déboîté pour dépasser Ricciardo. Vautier a freiné à l'intérieur et j'ai choisi une trajectoire extérieure. J'ai freiné encore plus tard que lui et je suis arrivé avec beaucoup d'élan dans l'épingle. J'ai vu que j'avais la place et la vitesse pour enrouler le virage devant Caldarelli. En sortant d'Adélaïde, j'ai vu qu'il n'y avait plus que deux pilotes devant moi. J'étais 3ème ! " exulte Jean-Eric.

Dépasser n'est pas une sinécure à Magny-Cours ; aussi convient-il de savoir saisir sa chance dans les tous premiers kilomètres, lorsque les pneus sont froids. La manœuvre n'était pas aisée pour un rookie qui se mesurait à des pilotes ayant gagné l'année dernière leurs lettres de noblesse en Formula Renault 2.0. " Je n'avais pas l'intention de me contenter de la 3ème place, même si ce podium était déjà une grande satisfaction. J'ai essayé de revenir sur Costa, mais j'ai rapidement souffert de vibrations. Elles étaient énormes sur la fin de la course et je me suis sagement appliqué à rallier l'arrivée en assurant ce 3ème podium de la saison. "

Qui dit vibrations dit généralement pneus usés, martyrisés par des freinages à la limite qui finissent par provoquer un plat sur l'enveloppe noire. " Oui, moi aussi je pensais que les vibrations venaient des pneus, mais non ! Mes mécaniciens se sont creusés la tête mais n'ont rien trouvé sur le train roulant. Ils en ont déduit que ça venait du moteur. Ils l'ont changé et le lendemain le problème avait effectivement disparu. Faire partie d'une grande équipe est très confortable ! "

Galvanisé par son titre de champion acquis grâce à son podium du samedi, Jean-Eric débutait l'épreuve dominicale avec la volonté conclure son week-end nivernais par un feu d'artifice. Son optimisme a déteint sur son pilotage et les limites des lois physiques l'ont rappelé à l'ordre… " Oui, j'ai trop attaqué en qualifications, j'étais 7ème sur la grille de départ, ce n'était pas un résultat digne de l'équipe et de notre potentiel. J'ai pris un départ correct mais cette fois-ci je n'ai pas pu remonter au classement dans le premier tour. Par la suite, j'étais déventé et jamais en position de porter une attaque. En fin de course, Merhi avait un problème et il a bouchonné tout le monde. On était quatre à klaxonner derrière lui. 7ème, je n'avais rien à perdre et j'ai tenté une manœuvre par l'extérieur qui pouvait potentiellement me faire passer à la 3ème place. Mais j'ai perdu l'adhérence et j'ai tiré tout droit. "

Le dernier rendez-vous du championnat se disputera le week-end prochain à Barcelone. " Un circuit que j'aime beaucoup ! Mais ma première mission ne sera pas de courir après ma première victoire mais d'aider mon équipier, Ricciardo, qui joue le titre. C'est très important pour lui, pour l'équipe et pour Red Bull. Mon objectif sera donc de faire des bonnes qualifications et de partir comme si c'était pour gagner. C'est de cette manière que je serai le mieux placé pour l'aider. "

>>> Des photos sont disponibles sur demande

Contact presse : 
Julie Rubin - 06 17 49 20 30 - jrubin@asacad.com



14/10/2008
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