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29 Avril 2008 : Adrien Tambay sur les traces de son père

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30/04/2008 - EQUIPE DE FRANCE FFSA CIRCUIT
Adrien Tambay - Interview

© DPPI

Adrien Tambay a débuté le premier championnat Formule BMW Europe de l’histoire sur les chapeaux de roue, le week-end dernier à Barcelone. Le cadet de l’équipe de France circuit FFSA s’est imposé par deux fois devant le gratin du sport automobile, en lever de rideau du Grand Prix d’Espagne.

2008 commence comme 2007 s’était terminée, sur deux victoires. Un déclic ?
Je pense que le premier déclic a eu lieu plus tôt dans la saison, l’année dernière ; mais il est vrai que le second déclic est sans aucun doute lié à la seconde course d’Hockenheim en 2007. Il n’y a plus la peur de gagner et gérer une course devient plus facile désormais.

Deux pole positions et deux victoires, dit comme ça le week-end de Barcelone a semblé facile. Qu’en était-il exactement ?
Les deux courses n’ont pas été si faciles que ça même si je n’ai pas été réellement inquiété. Mais je devais me concentrer et ne pas faire de faute. C’est finalement plus dur que de se battre en peloton et de remonter au classement ! Mais à partir du moment où j’ai gagné les deux courses on peut dire que je les ai bien gérées. J’aurais tout de même pu faire mieux car j’ai eu une alerte dans la seconde course en laissant mes pneus trop refroidir pendant la sortie de la voiture de sécurité. Dans la première manche je n’ai en revanche pas eu le moindre problème. J’ai creusé l’écart dans les trois premiers tours et j’ai ensuite contrôlé la course.

Le championnat s’est-il trouvé un favori ce week-end ?

Oui et non. Les trois mêmes pilotes étaient sur les deux podiums de Barcelone. Ce sont donc peut-être les trois favoris logiques. Je pars pour gagner, mais les deux autres aussi et je ne remporterai sûrement pas toutes les courses. Le championnat sera long et difficile il ne faut pas se figer sur un objectif précis. Mon but est de m’appliquer et de gagner le plus possible de courses, on fera les comptes à la fin.

La première chose que vous faites en arrivant sur un circuit est-t-elle de le reconnaître ?
Oui, j’ai fait un tour du circuit de Barcelone en footing ; deux tours pour se remémorer la piste mais aussi pour se décrasser du voyage.

Vous aviez couru à Barcelone, mais sur le petit tracé, sans la grande courbe Renault ni l’épingle à gauche délicate. Quelles sont vos impressions du circuit dans sa version F1 ?
Le circuit n’a rien à voir avec la version courte. Il ne m’avait pas plu en 2007 car je le trouvais trop court. On n’avait pas le temps de faire la différence sur les autres pilotes. Avec ces trois virages rapides on peut gagner du temps sur un tour. Le petit gauche en descente est très délicat car il est en dévers et on a tendance à y bloquer les roues.

Barcelone rejoint-t-elle Hockenheim dans votre cœur ?
Elle dépasse Hockenheim parce que c’est la première victoire dans l’histoire de la Formule BMW Europe et parce qu’elle s’est dessinée à la régulière et tout au long du week-end. D’un autre côté, gagner ne veut pas dire qu’on aime un circuit, mais qu’on y a été rapide.

La Formule BMW Europe est née de la fusion des championnats Anglais et Allemand ; le niveau est-il plus élevé que celui auquel vous étiez habitué l’année dernière ?
Je pense qu’il était aussi dur de gagner en Allemagne que dans le championnat d’Europe. C’est vraisemblablement plus serré entre la 5è et la 15è place. Il y a plus de Français, toutes les nations sont représentées et le niveau est plus élevé avec l’arrivée des Anglais et d’équipes venues du GP2. Mais intégrer le top 3 était aussi difficile l’année dernière.

Gagner devant la F1, est-ce un plus pour la motivation et les retombées ?
Oui, c’est une source de motivation lorsqu’on n’est pas dans la voiture. On y pense, on se dit que gagner ici serait encore mieux car les gens regardent la course… si elle n’est pas programmée trop tard dans la journée. Mais une fois sur la grille et en course on n’y pense plus du tout.

Les enseignements du stage de Dubaï avec l’équipe de France FFSA ont-ils porté leurs fruits ? Quel est le bilan du week-end d’un point de vue physique sur un circuit aussi exigeant ?
Je n’ai eu aucun souci ; le fait de rouler sur le circuit long est plus facile avec ce genre de voiture car il y a plus d’espace entre les virages. Je n’ai eu aucune alerte sur le plan physique. Je me serais inquiété si j’en avais eu avec le programme qu’on a mis en place avec mon coach car on se prépare pour les saisons futures. La Formule BMW est difficile physiquement mais ce n’est pas la F3 ni le GP2 !

Parlez-vous Allemand avec votre écurie ?
Non, Anglais ! Je commence à comprendre l’Allemand après une année passée avec l’équipe, mais j’envisage de l’apprendre l’année prochaine après avoir passé le bac. Ce serait avantageux par rapport à BMW, ça ne peut qu’être un plus pour le marketing.

Prochaine étape Zolder…
C’est un circuit que j’aime beaucoup. Je l’aimerais encore plus si j’y consolide mon avance au championnat.

Avez-vous profité de l’occasion pour suivre les courses de Romain Grosjean en GP2 ?
Oui. Il était encore une fois très rapide et il est très dommage qu’il ait été pénalisé. On aurait aimé ramener une victoire supplémentaire à l’équipe de France et je pense que Romain la méritait car il n’y avait aucune manœuvre volontaire de sa part qui justifiait à mes yeux une pénalité.

Julie Rubin



30/04/2008
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